Plantes anti-pollution
- Aurélie T.
- 28 nov. 2017
- 3 min de lecture
Nous passons 80% de notre temps dans des espaces clos. Or, il faut savoir que l’air intérieur est cinq fois plus pollué que l’air extérieur. La qualité de l’air au sein de notre logement s’impose donc comme une question capitale pour notre santé.
Bien que les plantes vertes soient souvent utilisées de manière décorative, elles possèdent aussi une fonction dépolluante. En effet, certaines plantes sont en mesure d’absorber les substances toxiques qui se cachent dans l’air que nous respirons au quotidien.
La fonction purifiante des plantes d’intérieur est démontrée par une étude de la NASA datant des années 80 qui revient au gout du jour à travers les considérations écologiques actuelles.

La NASA au cœur de la botanique
En 1989, la NASA a mené la première étude portant sur l’apport des plantes dans la réduction de la pollution intérieure. Le résultat de cette étude a été confirmé de nombreuses fois par la suite, bien que l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) considère que l’argument de plantes dépolluantes n’est pas validé scientifiquement au regard des niveaux de pollution généralement rencontrés dans les habitations et des nouvelles connaissances scientifiques dans le domaine.
Les polluants ciblés
La NASA a ciblé cinq polluants pour tester l’efficacité de ces plantes dépolluantes :

LE TRICHLOROETHYLENE est un contaminant émergeant, problématique pour l’environnement, la faune et l’humain. On le trouve dans les cartouches d’encre, les adhésifs, les peintures, les dissolvants.
Symptômes : excitation, vertiges, mal de dents, nausées. Également des vomissements pouvant conduire si l’exposition est prolongée à des somnolences ou des comas.
LE FORMALDEHYDE est présent dans les papiers, les nappes de table et plus généralement dans tous les matériaux synthétiques.
Symptômes : irritation nasale, de la bouche, de la gorge pouvant conduire si l’exposition est prolongée à des dommages graves pour le larynx et les poumons.
LE BENZÈNE, un cancérogène l’on retrouve parfois dans la fumée de tabac, la peinture, les lubrifiants, les pesticides, les détergents et plus généralement dans les produits ménagers.
Symptômes : irritation des yeux, somnolences, augmentation du risque cardiaque, mal de dents, confusion. Si l’exposition est prolongée, il y a un risque de perte de connaissance voire beaucoup plus grave.
L’AMMONIAC est utilisé dans les fertilisants (liquide ou en granules) et dans certains produits d’entretien.
Symptômes : Toux, irritation des voies respiratoires.
LE XYLÈNE, comme le BENZÈNE, est présent dans la fumée de tabac, la peinture, mais aussi dans les vapeurs d’échappements de voiture.
Le xylène a un effet nocif sur la santé et notamment sur le cerveau. Ils varient selon le type et la durée d’exposition (aigüe ou chronique).
Symptômes : irritation des voies respiratoires et des yeux, maux de tête.
Des niveaux d’expositions élevés pour des périodes même courtes peuvent entraîner un défaut de coordination, des vertiges et la confusion mentale.
Les plantes nos meilleurs allier
Voici une liste de dix-huit plantes recommandées par la NASA pour filtrer et éliminer les polluants de votre habitat :

L’étude menée par la NASA a montré qu’entreposer au moins une plante tout les dix mètre carré permet de purifier efficacement l’air de la pièce. Parmi les plantes les plus efficaces, le chrysanthème et la fleur de lune sont les deux seules plantes pouvant filtrer les cinq polluants étudiés. Une bonne raison de ne plus réserver les chrysanthèmes au traditionnel jour de la Toussaint.
Remarque : si vous avez un animal de compagnie friand de plantes vertes évité d’avoir chez vous un dragonnier de Madagascar, un lierre grimpant, une fleur de lune ou encore une fougère. Ces plantes sont toxiques !
A vos plantes !
Source : BC Wolverton, WL Douglas, K Bounds (July 1989). A study of interior landscape plants for indoor air pollution abatement (Report). NASA-TM-108061.
Illustration : lovethegarden.com
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